mardi 6 mars 2012

La télévision espagnole et française

Depuis l'ouverture de la première chaîne, en 1956, la télévision n'a jamais connu la crise.

Question : où trouver le plus facilement un Espagnol, en dehors de ses horaires professionnels ? Ne doutez pas, il n'y a aucun piège. Réponse ? Devant son poste de télévision. Ou son écran plat, c'est selon.

Si l'année précédente avait déjà été l'année de la plus importante consommation télévisuelle en Espagne, l'année actuelle devrait donc encore gonfler les statistiques. 

Jeux vidéos, Internet, téléphones portables qui cumulent les avantages, le modernisme technologique et la dynamique de la pluralité concurrentielle ne font rien à l'affaire. La télévision reste le diable tentateur numéro un pour occuper le temps libre. 

Avec 10,4 % en termes d'audience moyenne, les chaînes locales conservent une vigueur certaine. C'est là un des points essentiels de différenciation entre les télévisions française et espagnole. Le téléspectateur espagnol bénéficie d'un canal régional, miroir de son territoire, peu importe son lieu de vie. La diversité culturelle du territoire est plus représentative qu'en France.

Ainsi, les langues minoritaires bénéficient de programmes conséquents, parfois même d’une ou plusieurs chaînes, comme c'est le cas en Catalogne, en Galice et au Pays Basque.

Juste de l'autre côté des Pyrénées, en Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Provence et Aquitaine, France 3 régions n'est autorisé à diffuser qu'un maximum de vingt-six minutes hebdomadaires en occitan, avec la majorité du temps un magazine de seulement six minutes. En Espagne, le petit écran respecte mieux la diversité culturelle du territoire.

La comparaison ne peut s'arrêter là. "La 'tele-basura' ('télé-poubelle') est beaucoup plus présente en Espagne. C'est un peu la marque de fabrique du pays en termes télévisuels. Les Espagnols regardent aussi énormément les séries de leur pays. Alors qu'en France, ce qui domine sont les émissions en relation avec l'actualité. 

Antena 3 et Telecinco proposent au total treize heures par jour de "tele-basura", entre programmes de potins, reportages et débats endiablés sur la vie des célébrités. Même TVE 1, pourtant publique, n'échappe pas à ce type d'offre. Gran Hermano a eu 18 saisons en Espagne tandis que Loft Story (le même programme) n'a connu que deux saisons en France.

Le football est présent dans 18 des 20 programmes les plus vus en Espagne. Le sport est beaucoup plus présent à l'écran espagnol, notamment dans les journaux télévisés, qui lui consacrent parfois un espace aussi grand que celui réservé aux informations générales. Les JT (journaux télévisés), autre élément culturel divergent. Beaucoup plus longs et à tendance internationale en Espagne, ils font la part belle aux faits divers. Chaque chaîne présente un JT, avec des audiences assez proches, loin du monopole historiquement détenu par le 20h de TF1, qui reste le JT le plus regardé d'Europe.

Les débats d'actualité politique, sociale et culturelle passionnent une majorité de téléspectateurs français quand leurs homologues espagnols préfèrent les séries nationales. Alors qu'en France les chaînes se livrent une guerre d'audience pour les JT, en Espagne, ce sont les séries qui font office d'armes.

Le récent record de présence devant l'écran n'assure pas pour autant à l'Espagne le titre de championne d'Europe de la consommation TV. Elle ferme le podium continental, derrière le Portugal et l'Italie, largement en tête. La France se classe sixième.

Source:lepetitjournal.com 

Lisez le texte et répondez par VRAI ou FAUX:
  1. La TV est le loisir préféré des Espagnols
  2. En France, il y a des canals régionaux 
  3. Les Français ne sont pas intéressés à la télé poubelle
  4. En Espagne, le football n'a pas de place importante dans le JT
  5. En France les JT sont plus courts qu'en Espagne
  6. TF1 est la chaîne la plus importante pour les informations
  7. Les Français aiment les débats tandis que les Espagnols préfèren les séries nationales
  8. En Espagne, on voit plus la télévision qu'en France

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